Infection pulmonaire
Les symptômes de la pneumopathie
La pneumopathie est un terme générique qui désigne toute pathologie relative aux poumons. Elle recouvre des infections pulmonaires comme la pneumonie, et des maladies chroniques telles l’asthme, la BPCO, les maladies respiratoires interstitielles… Les symptômes varient selon les types de pneumopathie, les causes et les patients. Découvrez comment reconnaître une pneumopathie et comment la traiter.

Qu’est-ce que la pneumopathie ?
La pneumopathie renvoie à toute maladie infectieuse affectant les poumons.
La pneumonie désigne une infection pulmonaire aigüe, le plus souvent d’origine bactérienne ou virale. Dans une moindre mesure, la pneumonie est d’origine mycosique. Des vaccins, comme le vaccin contre la grippe ou contre le pneumocoque, permettent de se protéger contre ce type d’infection et diminuent la mortalité en cas d’infection. En l’absence de prise en charge adaptée, une pneumonie peut donner lieu à des complications graves (septicémie, décès, pleurésie, abcès pulmonaire…).
Parmi les maladies pulmonaires chroniques, on recense principalement la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et l’asthme. La BPCO concernerait 3,5 millions de personnes en France, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Elle se caractérise par une inflammation des bronches, le plus souvent en raison du tabagisme actif ou passif (80 % des cas). D’autres facteurs peuvent entraîner une BPCO, comme la pollution et les expositions professionnelles à des substances nocives (silice, charbon…).
L’asthme se manifeste par des crises. Il se réfère à une inflammation chronique du tissu respiratoire. Il peut être provoqué par une allergie à certains facteurs environnementaux (tabagisme, acariens, moisissures, pollution…). Cette allergie est la conséquence d’une prédisposition génétique. Il concernerait environ 4 millions de personnes en France, selon l’Inserm. Plusieurs facteurs peuvent influer sur le déclenchement d’une crise d’asthme. C’est le cas du froid, d’une émotion intense, de la prise de certains médicaments ou de l’exercice physique.
Quels sont les symptômes courants de la pneumopathie ?
Les symptômes courants de la pneumopathie varient selon le type de pneumopathie, sa gravité et l’état de santé général de la personne. Cependant, certains signes cliniques sont fréquemment observés.
Signes respiratoires et non respiratoires de la pneumopathie
Parmi les symptômes respiratoires et non respiratoires les plus fréquents de la pneumopathie, on note :
- Une toux : c’est souvent le premier symptôme de la pneumopathie observé. Elle s’accompagne parfois d’expectorations.
- Un essoufflement : on parle de dyspnée pour exprimer cet essoufflement qui survient à l’effort, voire au repos. En cas de crise d’asthme, la respiration devient sifflante et la dyspnée permanente.
- Des douleurs thoraciques : ces douleurs sont unies ou bilatérales. Elles apparaissent dans la poitrine et sont intensifiées si le foyer infectieux atteint la plèvre.
- De la fièvre en cas de pathologie infectieuse : son intensité est variable. Elle est associée le plus souvent à des frissons et à des sueurs.
- De la fatigue.
Diagnostic et prise en charge médicale de la pneumopathie
Le diagnostic d’une pneumopathie repose sur l’examen clinique par un médecin, et des examens complémentaires. Ces examens peuvent consister en une radio des poumons, un scanner thoracique, un bilan sanguin ou encore une bronchoscopie. Une fois le diagnostic posé, le médecin peut déterminer le protocole de soins adapté.
La prise en charge de la pneumopathie dépend de la cause identifiée. Elle peut comprendre :
- Des antibiotiques : on prescrit des antibiotiques si l’origine de l’infection pulmonaire est bactérienne (pneumonie à streptococcus pneumoniæ ou à mycoplasma pneumoniæ…). Si l’infection est sévère, une hospitalisation peut s’avérer nécessaire. Les antibiotiques sont alors délivrés par perfusion.
- Des antiviraux : non systématiquement pour une pneumopathie d’origine virale (virus influenza, adénovirus, coronavirus, rhinovirus...).
- Des corticoïdes inhalés dans le cas de pathologies chroniques : ils visent à réduire l’inflammation.
- Une oxygénothérapie : pour les cas de dyspnée sévère.
- De la kinésithérapie respiratoire : pour désencombrer les bronches du mucus et favoriser la ventilation pulmonaire.
Quand consulter un médecin ?
Il est nécessaire de consulter un médecin si vous constatez les symptômes de pneumopathie suivants :
- une toux persistante ;
- une dyspnée, c’est-à-dire une gêne respiratoire ;
- des douleurs thoraciques ;
- une fièvre élevée ;
- une fatigue persistante.
Si les difficultés respiratoires sont importantes, que les douleurs thoraciques sont fortes ou que la fièvre est élevée, il convient de consulter en urgence. Une prise en charge médicale adaptée et rapide permet dans la plupart des cas d’éviter les complications.
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